1. « Déjeuner sur l’herbe (immigrants) », huile sur toile, 170 x 240 cm diptyque, 2018 (courtesy Galerie C)
2. « Dashed Hopes », pierre noire sur papier, 165 x 276 cm diptyque, 2016 (courtesy Galerie C)
3. « Dashed Hopes II », pierre noire sur papier, 60 x 90 cm, 2016 (courtesy Galerie C)
4. « Dashed Hopes I », pierre noire sur papier, 60 x 90 cm, 2016 (courtesy Galerie C)
5. Galerie de l’Etrave, Thonon-les-Bains, FR, Expo » Je ne peux fermer les yeux »
Oeuvres « Je ne peux fermer les yeux » et « Dashed Hopes » (photo Annik-Wetter)
6. « Dashed Hopes 7 », aquarelle sur papier bambou, 36 x 56 cm, 2017 (courtesy Galerie C)
7. « Dashed Hopes 1 », aquarelle sur papier bambou, 36 x 56 cm, 2016 (collecvtion privée)
8. « Dashed Hopes 2 », aquarelle sur papier bambou, 36 x 56 cm, 2016 (courtesy Galerie C)
9. « Dashed Hopes 5 », aquarelle sur papier bambou, 36 x 56 cm, 2017 (courtesy Galerie C)
10. « Dashed Hopes 4 », aquarelle et craie sur papier bambou, 36 x 56 cm, 2016 (courtesy Galerie C)
11. « Notre terre nous est étroite (d’après Mahmoud Darwich) », performance, 2012, Galerie C, Neuchâtel
11. « Notre terre nous est étroite (d’après Mahmoud Darwich) », performance, 2012, Galerie C, Neuchâtel
13. Gainerie Moderne, expo Visarte, Fribourg CH, Oeuvres « Immigrants » et « Renaude », pierre noire sur papier, 2007
14. IMMIGRANTS, pierre noire sur papier marouflé, 140 x 240 cm (diptyque) 2007 (Office fédérale de la culture)
15. IMMIGRANTE, pierre noire sur papier, 82 x 130 cm, 2008 (courtesy Galerie C)
16. IMMIGRANTE I, pierre noire sur papier, 68 x 97 cm, 2008 (collection privée)
DASHED HOPES
Dashed Hopes (Espoirs brisés) parle du voyage des migrants. La vague en tant que métaphore mais aussi comme élément réel de transport vers le rêve d’un pays meilleur. On sait que tous vont se heurter à un rocher, irrémédiablement. L’élément du mouvement contre celui de la rigidité, de la stabilité.
Cette tragédie humaine dont on ne voit pas la fin laissera des fantômes humains, corps ou visages qui investiront les rochers des côtes européennes.
Ceux qui poursuivent le voyage regagneront nos espaces de plaisance. En traversant le bois de Vincennes, j’ai vu partout des campements de fortune. Alors j’ai pensé au « Déjeuner sur l’herbe », moment d’une société privilégiée célébrée par Manet dans une autre forêt près de Paris. Ainsi est née cette nouvelle vision: un « Déjeuner sur l’herbe », version « migrants ». Contrairement au tableau de Manet, ici rien ne s’inscrit dans notre œil quant au caractère et à l’habillement des gens, au contenu de leur déjeuner, au bonheur de vie exaltée par la beauté de la nature, juste une non-présence encombrante dans ce que nous appelons notre paysage.
Guy Oberson, notes 2016 et 2018
« Notre terre nous est étroite » est une performance réalisée à partir du poème de Mahmoud Darwich créée à la galerie C, Neuchâtel CH et réalisée à Montréal (atelier de Edmund Alleyn) en 2012.
Durée 45 min.
Lecture du poème par Nancy Huston
Cette performance a donné lieu à un film de la réalisatrice Jennifer Alleyn https://lmoussakova.wordpress.com/2014/03/10/fifa-2014-compte-a-rebours-10/